Vous êtes ici
Mieux connaître l’impact des particules de suie sur le climat
Les particules carbonées émises par les processus de combustion ont un impact non-négligeable sur la balance radiative de la planète Terre et sont soupçonnées de participer à son réchauffement. Aujourd’hui, ces particules et, d’une manière plus générale, les aérosols atmosphériques constituent une des sources majeures d’incertitude sur les évolutions futures du climat à cause de leur grande variabilité en terme de sources d’émission, de taille, de composition chimique et d’évolution dans l’atmosphère.
Une meilleure quantification de l’impact des particules de suie sur le climat requiert donc de mesurer avec précision leurs propriétés d’interaction avec le rayonnement (propriétés d’absorption et de diffusion). Ces informations sont toutefois difficiles à obtenir expérimentalement sur une grande gamme de longueurs d’ondes et les travaux de modélisation peuvent donc être d’une grande aide. Toutefois, les modèles actuellement disponibles sont pour la plupart d’entre eux basés sur de nombreuses approximations qui ne prennent pas en compte précisément toutes les spécificités structurelles et chimiques des particules de carbone constituant les suies.
En appliquant un modèle basé sur l’approche théorique dite PDI (Point Dipole Interaction) à des particules de suie simulées sur ordinateur, une équipe de chercheurs bisontins vient pourtant de montrer que les caractéristiques atomiques de ces particules de suie peuvent avoir une grande influence sur leurs propriétés d’absorption du rayonnement. Les résultats des calculs montrent en particulier que les défauts structurels et chimiques présents en grand nombre dans les particules de suie changent de manière importante leurs propriétés d’interaction avec le rayonnement. Or ce degré de précision atomique n’est pas pris en compte dans les modèles standards utilisés dans la communauté des sciences de l’atmosphère, approximation qui a pour conséquence de conduire à de mauvaises estimations des propriétés d’absorption des suies.
Ce travail montre donc qu’il est nécessaire de mieux caractériser les suies à l’échelle atomique si l’on veut calculer de manière précise leur impact sur les évolutions climatiques.
Ce travail, financé par le programme LEFE du CNRS et la Région Franche-Comté est le fruit d’une collaboration entre l’Institut UTINAM et l’Institut FEMTO-ST de Besançon. Il a impliqué un doctorant cubain en co-tutelle internationale de thèse.
Contacts
Institut UTINAM : Sylvain Picaud
Institut FEMTO-ST : Michel.Devel
image suie

image suie
La microrobotique, science fiction pour Disney, réalité pour FEMTO-ST
A l'occasion de la sortie du film "Les nouveaux héros", la nouvelle production issue des studios d'animation de Disney, l'institut FEMTO-ST sort son nouveau microrobot samedi 14 février 2015 à 15h30 au cinéma Mégarama à Besançon
Lire la suite
Percipio Robotics, prix de l'innovation au concours national de robotique
Start-up issue de l'institut FEMTO-ST, l’entreprise Percipio Robotics, qui commercialise des robots de micromanipulation, est le lauréat national du prix de l’innovation de la robotique collaborative décerné par le ministère de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique.
Lire la suite
Lancement officiel de l’année internationale de la lumière à l’UNESCO
Lundi 19 et mardi 20° janvier a lieu, au siège de l’UNESCO à Paris, le lancement officiel de « l’année internationale de la lumière 2015 ». Cette initiative, portée par John Dudley de l’institut FEMTO-ST, vise à sensibiliser les citoyens du monde entier sur l'importance, dans leur vie quotidienne, de la lumière et des technologies qui y sont associées par l’organisation de multiples évènements scientifiques, culturels et artistiques tout au long de l’année
Lire la suite
Comment mesurer et comprendre le mécanisme de déplacement des cellules du système immunitaire
Fruit d’une collaboration interdisciplinaire portée par l’Institut de Pharmacologie et de Biologie Structurale (IPBS-CNRS/Toulouse), le LAAS et impliquant l’institut FEMTO-ST, le résultat de ces travaux de mesure développés à l’échelle nanométrique a été publié dans la prestigieuse revue « Nature communications ».
Lire la suite
Création de la Start-up AFULub
La start-up AFULub fait son entrée dans l'incubateur.
Lire la suite
Publication dans Nature Communications
Novembre 2014 :
parution de l'article
« Protrusion force microscopy reveals oscillatory force generation and mechanosensing activity of human macrophage podosomes »
Lire la suite
On a marché sur les braises !
Un dimanche presque comme les autres à la Fabrikà sciences. Dimanche 14 décembre 2014, John Dudley (chercheur à l'Institut FEMTO-ST) proposait au public de marcher sur les braises.
Lire la suite
Paper prize lors de la conférence internationale VPPC 2014
Lors de la conférence internationale IEEE « Vehicule Power and Propulsion Conference » qui s’est déroulée à Coimbra au Portugal du 27 au 30 octobre 2014, l’équipe Systèmes Hybride et Systèmes Pile à Combustible »du département Energie de FEMTO-ST a remporté le « Paper Prize » pour son article intitulé « Gestion d'énergie d'un véhicule électrique hybride en fonctionnement dégradé »
Lire la suite
Best Paper Award pour proposer l’interopérabilité des systèmes de communication des armées
L’article présenté fin octobre à Rome par une équipe de FEMTO-ST/ Département Informatique des Systèmes Complexes, a reçu le prix du meilleur article scientifique lors de la conférence européenne du Wireless Innovation Forum. Les résultats présentés portaient sur l’application des méthodes de génération de tests à partir de modèles formels pour vérifier la conformité au standard du logiciel embarqué dans ces équipements, permettant d’assurer ainsi leur interopérabilité.
Lire la suite
Yannick Lefier, vainqueur de la Grande Battle de FEMTO-ST !
Vulgariser ses travaux de recherche avec humour et en moins de 3 minutes. C’est le défi dans lequel se sont lancés huit doctorants de FEMTO-ST qui se sont affrontés à coups de « supers pouvoirs » au cours de cette édition 2014 de la fête de la science. Après une première épreuve qui s’est déroulée à l’UFR-STGI de Belfort, le 9 octobre dernier devant 130 lycéens, Yannick Lefier s’est imposé lors de la finale qui a eu lieu le 12 octobre à Besançon avec 30 % des votes du public pour la présentation de ses travaux en optique… déguisé en grand maître de la lumière karatéka !
Lire la suite
Pages