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Focus sur le projet européen MiMédi
Mardi 11 juin, les équipes de l’Institut FEMTO-ST et de l’EFS Bourgogne-Franche-Comté ont présenté, en présence de représentants de la Région, un important projet de recherche européen de spécialisation intelligente régionale. Associant 10 partenaires industriels et académiques, il vise à optimiser la fabrication de « cellules médicaments » personnalisées grâce à de nouvelles solutions technologiques.
Les médicaments innovants (Médi) ont récemment émergé afin de proposer de nouvelles solutions de traitement pour les patients en impasse thérapeutique. Ces « Médi » sont basés sur l’utilisation de « cellules- médicaments » dotées de nouvelles fonctions physiologiques, de caractéristiques biologiques ou de propriétés reconstitutionnelles qui s’inspirent des processus naturels de l’organisme.Or, la fabrication de ces médicaments nécessite de mettre en œuvre des technologies complexes de tri cellulaire, d’amplification, de transduction génétique, d’amplification-division, d’activation; et ce à plusieurs étapes de la production et le tout dans un environnement maitrisé de type salle blanche. Compte tenu de ces différentes contraintes de fabrication, leur production est donc coûteuse. C’est pourquoi une nouvelle conception du mode actuel de production et de qualification des Médi est nécessaire.
Ceci fait l’objet du projet FEDER MiMédi , – Microtechniques pour les Médicaments Innovants – de spécialisation intelligente (RIS3) qui permettra d’associer les compétences en microtechniques à celle de la production de médicaments de demain, ouvrant la voie à une filière porteuse d’avenir dans la Région. Ces développements doivent en effet permettre, à terme, de faciliter la mise sur le marché des médicaments innovants afin de lutter contre les problèmes de santé publique tels que le cancer, l’inflammation et la réparation tissulaire.
D’une durée de 4 ans, pour un budget total de 13,6 millions d’euros, ce projet est financé à hauteur de 10,2 millions d’euros par les fonds FEDER, à hauteur de 584 000 euros par le fonds régional d’innovation (FRI), et 2,8 millions d’euros d’autofinancement. Il est porté par l’entreprise ILSA et associe 5 autres partenaires industriels, un centre de transfert et 3 partenaires académiques dont notamment l’Université de Franche-Comté via FEMTO-ST.