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Hommage à notre collègue Sarah Benchabane
Le CNRS et la communauté universitaire de Bourgogne Franche-Comté sont en deuil suite au décès de Sarah Benchabane, Directrice de Recherche au CNRS et chercheuse de renommée internationale en phononique, affiliée au laboratoire FEMTO-ST.
Sarah Benchabane s'est éteinte après avoir combattu une longue maladie. Très appréciée de ses collègues pour son professionnalisme et son dévouement à la communauté scientifique, elle laisse un vide immense tant sur le plan humain que scientifique.
Pionnière mondiale dans le domaine de la phononique, Sarah Benchabane a entamé sa carrière au CNRS en 2008, où elle a brillamment étudié le couplage entre ondes acoustiques et optiques. En 2012, elle a reçu la médaille de bronze du CNRS en reconnaissance de ses travaux. Par la suite, elle a orienté ses recherches vers l’étude des ondes acoustiques au niveau quantique. En 2019, elle a obtenu un prestigieux financement européen (ERC Consolidator Grant) pour explorer la phononique quantique non-linéaire.
Sarah Benchabane était à la fois une théoricienne talentueuse et une experte en expérimentation et en technologie. Elle a formé et inspiré de nombreux étudiants et chercheurs, tant au niveau local qu'international, les guidant avec passion et détermination. Son implication dans la recherche s’étendait également à travers son rôle actif au sein de divers comités d’évaluation, comme ceux de l’Agence Nationale de la Recherche, du CNRS et de la Commission européenne.
Plus qu'une scientifique accomplie, Sarah Benchabane était une collègue d'une grande humanité. Toujours prête à offrir son temps et son écoute, elle soutenait généreusement ceux qui traversaient des difficultés, qu'elles soient personnelles ou professionnelles. Elle a aidé de nombreux collègues à progresser dans leur carrière en partageant ses conseils avisés et son expérience.
En dehors de la science, Sarah Benchabane était une authentique passionnée de culture et d’art. Grande amatrice de musique, de l’électro au métal, et férue de lecture, elle était une encyclopédie vivante pour tous ceux qui partageaient ses passions avec elle.
Ses collègues expriment leurs plus sincères condoléances à sa famille, en particulier à son mari Olivier et à son fils Haron, ainsi qu'à ses amis proches. Nous avons perdu non seulement une chercheuse d’exception, mais aussi une amie chère, dont la perte nous affecte profondément.