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Lancement du projet européen FEDER régionalisé BioIMP

Une alliance des experts de la santé et des microtechniques pour optimiser la fabrication des biomédicaments.

Porté par un consortium d’acteurs académiques et industriels, le projet BioIMP a été lancé lundi 14 octobre 2024 à Besançon. Doté d’un budget de 20 millions d’€ sur 4 ans (dont 17,8 millions de fonds européens, il vise à développer des solutions technologiques et biotechnologiques innovantes afin d’optimiser les processus de fabrication des biomédicaments de demain.

Le contexte

Le développement de biomédicaments, médicaments dont le principe actif est d'origine biologique, est en plein essor et devient un enjeu de santé publique, face au coût de production souvent élevé, limitant leur déploiement malgré des premiers résultats scientifiques probants.

La filière « Française » de Bioproduction doit être structurée et ré-industrialisée pour que la France retrouve sa place de Leader, l’objectif étant la production de 20 biomédicaments en France d’ici 2030.

La fabrication de ces biomédicaments nécessite de mettre en œuvre des technologies complexes et coûteuses et la recherche dans ce domaine repose sur le développement de nouveaux procédés pour leur production et leur qualification.

Les microsystèmes développés dans ce cadre permettront d’accélérer la recherche sur les biomédicaments et de faciliter la mise sur le marché de ces médicaments d’avenir.

Le projet

A cette fin, plusieurs acteurs majeurs du domaine de la santé et des sciences pour l’ingénieur de la région Bourgogne Franche-Comté se sont fédérés autour du projet FEDER régionalisé BioImp pour développer des systèmes microtechniques intelligents : acteurs académiques (Institut FEMTO-ST et UMR RIGHT), industriels (Cell Quest, Diaclone, Lymphobank, RD-Biotech,Med’Inn Pharma), la fondation FC’Innov et l’EFS qui est porteur de ce projet.

Ce besoin d’intégrer de l’innovation au sein des dispositifs classiques est rendu nécessaire de par la nature biologique, cellulaire ou acellulaire, des traitements.

De plus, à chaque patient est associé son biomédicament personnalisé. Pour assurer la fiabilité de la fabrication du biomédicament, il est indispensable d’associer des éléments de mesure et de contrôle dans la ligne de fabrication.

L’implication de FEMTO-ST

Ainsi, l’institut FEMTO-ST utilise ses expertises en science pour l’ingénieur et biotechnologie pour développer des (bio)capteurs miniaturisés en lignes, des actionneurs pour le contrôle des interactions biologiques, de l’instrumentation pour le suivi des contaminations, des laboratoires sur puce pour la validation du médicament, des algorithmes de traitement par intelligence artificielle pour du contrôle automatique.

Les attendus

Ces microdispositifs intelligents, développés par l’institut FEMTO-ST en lien avec les partenaires du projet BioImp, permettront de réaliser du tri d’éléments biologiques sans contact, de la détection spécifique d’analyte en milieu complexe, de la caractérisation de populations de cellules et d’éléments issus de cellules, du contrôle qualité et la validation du médicament.

L’objectif de ces dispositifs innovants est double : avoir un suivi en temps réel de la production des médicaments et pouvoir prédire grâce aux tests in-vitro en fin de production l’éligibilité des patients à la thérapie en reproduisant les conditions les plus proches possibles du corps humain.

Contact à FEMTO-ST : Thérèse Leblois

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